En effet, nous considérons que c'est bien la particratie qui empêche l'avènement d'une société telle que les nouveaux enjeux locaux et mondiaux nous l'imposent. Nous croyons que les dogmes, les idéologies, les bannières, sont autant de freins pour l'évolution, et divisent plutôt que de rassembler. Nous affirmons que le modèle a vécu, est usé jusqu'à l'épuisement. Que la dichotomie gauche-droite est d'un autre âge, et ne veut plus rien dire. Que ceux qui se disent de gauche sont parfois bien plus aisés que d'autres se positionnant à droite. Et vice-versa. Les grands partis historiques peinent à se réformer. La résistance au changement est devenue trop forte, les enjeux personnels, les choix égoïstes et les jeux de pouvoir en font des organes inadaptés aux nouveaux enjeux de société. Ils rendent les décisions impossibles. Ils manquent de courage car les enjeux électoraux sont devenus plus importants que la volonté de réforme. Le mauvais jeu des partis va donc bel et bien à l'encontre des intérêts des citoyens. Il s'agit clairement d'un conflit d'intérêt. Les partis nous considèrent comme des consommateurs, font leur marketing et communiquent envers nous, exactement comme le font les fabricants de biens de consommation. Les partis sont une insulte à notre intelligence. Ils se moquent de nous et nous manipulent. Nous n'en voulons plus. Nous entendons prouver qu'ils sont inutiles, et qu'une nouvelle forme d'organisation est possible sans eux.
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